Photos mystères - Les réponses

Pas de question qui ne doive rester sans réponse... Les solutions des photos mystères ci-dessous ! Pensez à revenir, une nouvelle photo mystère sera publiée chaque jour.

Réponse 1 ci-dessus - Des bottes de postillon ! Le postillon accompagnait jadis les courriers (ceux qui portaient les messages) entre deux relais de poste. Ces énormes bottes étaient installées sur le cheval. Le postillon y glissait ses jambes pour les protéger en cas de chute de la monture.


 

Réponse 2 ci-dessus - Du football ? 1998 ? On pense bien sûr à la Coupe du Monde 1998 remportée par les Bleus ! Cet événement a inspiré les amateurs « d’art posté », ici une chaussure envoyée au centre d’entraînement des Français à l’occasion du concours « Allez les Bleus » organisé par La Poste !


 

Réponse 3 ci-dessus - Je suis née au Brésil, et l’Union postale universelle (UPU) m’a permis de rejoindre le Musée de La Poste à Paris. J’y séjourne toujours et remercie l’UPU pour cette aventure. Cet organisme installé à Berne favorise la coopération et les échanges entre les opérateurs postaux dans le monde.


 

Réponse 4 ci-dessus - Un pigeon voyageur ! En novembre 1870, durant le siège de Paris, j’ai réussi à franchir les lignes ennemies et à survivre aux balles des Prussiens. Après la guerre, comme j’étais un héros, on m’a naturalisé pour me conserver et on a imprimé des tampons sous mes plumes pour m’authentifier.


 

Réponse 5 ci-dessus - Cette balance de guichet Dayton, datant d’avant 1950, permet à l’administration des postes de peser les lettres et les colis (jusqu’à 5kg) et d’établir ainsi le prix du port à percevoir. L’administration postale jouit du transport exclusif des lettres dès 1672, pour les lettres ne dépassant pas 1kg. Ce monopole disparaîtra en 2011. Avant la réforme de 1848, qui établit une péréquation territoriale et créée le timbre-poste, la distance à parcourir était également prise en compte pour fixer la taxe.


Réponse 6 ci-dessus - Saint Désiré est le saint patron des vaguemestres ! Je suis le panneau indiquant l’emplacement du bureau de poste militaire du 47e régiment d’infanterie territoriale qui combattit à Toul, Verdun et sur les bords de l’Aisne entre 1914 et 1918. Fabriqué de manière artisanale avec une planche de bois brute, de l’encre et de la gouache, j’illustre la distribution du courrier tant attendu.


Réponse 7 ci-dessus - Je suis le personnage central du tableau L’arrivée du facteur de F-L. Lanfant de Metz (1814-1892). Mêlant les attributs du facteur de ville et du facteur de campagne de la fin du XIXe siècle (pantalon à passepoil rouge, manteau à collet et manchettes rouges, shako à « nœud hongrois », boîte de distribution et bâton de marche), j’arbore mon écusson sur la poitrine. Mes chaussures noires et mes guêtres blanches, référence au costume militaire, semblent légèrement décalées dans cette représentation. Je suis une figure magnifiée, mais peu historique, évoquant la tournée du facteur dans les faubourgs du Havre où mon créateur se retira à partir de 1870.


Réponse 8 ci-dessus - Je suis entré dans l’histoire de la philatélie sous le nom de 1F Vermillon, je suis le timbre français le plus recherché et le plus cher... Émis le 2 janvier 1849, je suis d'abord imprimé en rouge vermillon (rouge clair). Mais une circulaire des Postes réclame rapidement mon retour à l’Administration postale, car ma couleur est trop proche de celle du 40c Orange. Dans les bureaux de poste, mal éclairés à cette époque, les postiers auraient pu vendre des timbres rouges de 1 franc au prix de ceux de couleur orange de 40 centimes. Le Cérès 1F devient alors rouge carmin (rouge foncé). Le vermillon, vite retiré, donc rare, devient une icône de la philatélie.


 

Réponse 9 ci-dessus - Il s’agit d’une enveloppe illustrée, une œuvre de mail art, réalisée par Alain Pauzié durant l’été 1999. L’artiste a découpé un morceau de sandale en plastique, tel un souvenir de vacances. Il l’a collée sur une enveloppe, puis l’a décorée à l’aide de feutres et d’encre, avant de la poster à l’attention de sa correspondante Nicole Bayle, elle-même mail-artiste.


 

Réponse 10 ci-dessus - Je suis une boule de Moulins ! Une sphère en zinc munie d’ailettes, fermée hermétiquement par un couvercle soudé. Je transporte 400 à 600 lettres vers la capitale assiégée par les Prussiens (1870-1871) en roulant dans le lit de la Seine. Cette expérience géniale n’a hélas pas fonctionné en raison de l’hiver rude qui gela l’eau. Moulins ? Parce que c’est dans cette ville de l’Allier qu’était centralisé et traité le courrier destiné à la zone assiégée.


 

Réponse 11 ci-dessus - L’oblitération consiste à annuler le timbre-poste par une marque à l’encre. Dès 1876, l’administration des postes fait apposer sur la lettre deux cachets à date : l’un pour annuler le timbre-poste, et l’autre qui marque la date d’expédition du courrier. En 1882, répondant à cet impératif, l’ingénieur Eugène Daguin invente la machine à oblitérer. Adoptée officiellement en 1884, elle sera utilisée jusque dans les années 1960. L’agent chargé de l’oblitération pouvait traiter jusqu’à 3000 lettres en une heure.


 

Réponse 12 ci-dessus - Je suis un poinçon. Le poinçon est au cœur de la création d’un timbre-poste en taille-douce ou en typographie. La taille-douce est une technique de gravure réalisée en creux et à l’envers sur une plaque en cuivre ou en acier. Le poinçon gravé en typographie est quant à lui réalisé en relief et à l’envers. À l’aide d’un burin et d’une loupe, le graveur va tailler un poinçon original. Une fois, la gravure achevée, le poinçon est durci, je deviens la matrice : premier pas vers l’impression du timbre-poste… Le Musée de La Poste conserve plus de 17 000 poinçons de timbres-poste de France et des colonies françaises dans ses collections.


 

Réponse 13 ci-dessus - Je suis le « Phonopostal » exposé au Musée de La Poste. Breveté en 1907, j’ai la faculté particulière d’enregistrer vos voix sur une feuille cartonnée enduite, puis ce message, ainsi gravé, est envoyé par carte postale. Mes cartes parlantes « Sonorines » peuvent contenir 50 à 60 mots. Le destinataire du message doit également posséder un « Phonopostal » pour me lire. Mon dos, est souvent illustré par des portraits de jeunes femmes. N’hésitez pas à me murmurer vos beaux poèmes !


 

Réponse 14 ci-dessus - Je suis l’odontomètre, un instrument inventé au 19e siècle par le philatéliste Jacques Legrand. En faisant correspondre la dentelure d’un timbre-poste avec l’une de mes rangées de points, j’indique immédiatement son nombre de dents sur 2 cm (de 7 à 16,5 sur ce modèle à picots).


 

Réponse 15 ci-dessus - Je suis l’avion postal Caudron Simoun de la Compagnie « Air Bleu » créée en 1935 pour les besoins de la poste aérienne intérieure. Mon moteur Renault de 220 CV me donne la puissance d’assurer des liaisons aériennes postales régulières pour la première fois en France. Antoine de Saint-Exupéry a été l’un de mes pilotes, lui qui avait fait ses armes comme pionnier de l’Aéropostale. Le simoun est un vent chaud et sec qui souffle dans le Sahara.


 

Réponse 16 ci-dessus - Je suis le carré Hermès créé par Hugo Grygkar vers 1950 pour rendre hommage à la grande époque de la poste aux lettres et de la poste aux chevaux. En pure soie, imprimé en jaune, bleu, rouge et gris, je présente en mon centre un postillon d’époque Louis-Philippe dans un médaillon en forme d’écusson portant la devise « Sûreté Célérité - Poste aux lettres ». 


 

Réponse 17 ci-dessus - Je suis un faux billet de banque tiré d’un célèbre jeu de société. En 2000, un petit garçon a pensé bien faire en écrivant sur mon dos pour donner des nouvelles de ses vacances à ses parents. Il dit avoir gagné toutes ses parties sur ce fameux jeu. Mais tout ce que j’ai gagné, c’est de me retrouver au centre des rebuts à Libourne, pour format non admis.

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