Histoires de timbres

Une sélection de courtes vidéos qui vous transportent, à partir d’un petit timbre-poste, au cœur de la grande Histoire.

Le timbre le plus cher du monde ! Émis en 1856 dans l'ex-Guyane britannique pour pallier une pénurie de timbres anglais, l’unique exemplaire connu du One-Cent Magenta sera revendu plusieurs fois, de 6 shillings en 1873 à 9,5 millions de dollars en 2014 !

C’est en 1914, juste après l’entrée en guerre, qu’est émis le premier timbre français avec surtaxe au bénéfice de la Croix-Rouge. Depuis, il y en a eu près de 300 !

Très prisée avant que la photographie ne se démocratise, la carte postale ne relaie plus, comme jadis, les événements locaux (incendies, inondations, etc.). Détrônée par le selfie, elle n’est même plus le support obligé des correspondances estivales !

Avant 1830, pas de facteur en milieu rural. Il faut aller chercher son courrier. De fait, plus de 260 000 lettres par an partent au rebut. D’abord 5000, les facteurs ruraux ont un métier éprouvant. Jusqu’en 1890, ils seront payés au kilomètre parcouru.

Les relais de poste permettaient aux messagers et voyageurs de changer régulièrement de montures alors que le cheval était le plus véloce des moyens de locomotion. La Poste aux chevaux disparaît en 1873 avec l’avènement du chemin de fer, plus rapide.

À la fin du XIXe siècle, le facteur parcourt chaque jour jusqu’à 34 km à pied. Tour d’horizon des moyens de locomotion qui ont allégé la pénibilité de ses tournées, de l’insolite voiture à chien à la Renault 4, en passant par la 2CV, sans oublier le vélo.

En 1866, les échanges financiers saturent le télégraphe parisien. La solution : placer le courrier dans des capsules que l’on propulse dans des tubes jusqu’à destination. Le réseau pneumatique parisien, 450 km de tubes, sera exploité jusqu’en 1984.

Jusqu’au XVIIIe siècle, il fallait aller chercher son courrier au bureau ou au relais de poste. C’est à la faveur d’une expérimentation menée à Paris en 1760, puis dans d’autres villes de France, que naîtra le facteur et la remise du courrier à domicile.

En 1961, la Marianne du timbre d’usage courant est dessinée par Cocteau, avec un mystère que l’artiste ne lèvera jamais : les traits de sa Marianne ne sont-ils pas ceux de son ami Jean Marais ?

La poste aérienne voit le jour en 1870 lorsque Paris est assiégé par les Prussiens. 66 ballons montés partiront vers la province chargés de courrier (près de 11 tonnes en tout). À leur bord également, des pigeons voyageurs, pour les messages retour.

Avant 1794, le transport du courrier ne pouvait être associé à celui des personnes. La levée de cette règle voit naître les malles-poste. Plus rapides que les diligences privées, leurs chevaux étant changés à chaque relais, elles sont aussi plus chères.

Testé entre Lille et Paris, en 1794, le système de télégraphe à bras articulés inventé par Chappe, permettait de transmettre un message en seulement une heure au lieu de deux jours à cheval. Il disparaîtra, vers 1850, au profit du télégraphe électrique.

L'histoire du premier timbre-poste français, "le Cérès", du nom de la divinité romaine de l'agriculture qu'il représente.

Les timbres ne sont pas nés avec des dents. En France, jusqu’en 1862, il fallait les découper avant de les coller. Les timbres anglais étaient, depuis 1854, séparés par une dentelure permettant de les détacher facilement. C’était malin. On a piqué l’idée.

Pendant longtemps, le courrier était trié durant son transport, à bord des trains. C’est l’automatisation du tri et le raccourcissement des temps de trajet qui a mis un terme à cette pratique. Toute l’histoire du service ambulant dans cette vidéo.

C’est en 1903 que la célèbre Semeuse, devenue l’un des symboles de la France républicaine, commence à orner les timbres d’usage courant, avant d’être remplacée par la non moins célèbre Marianne. Découvrez son histoire.

Conscient que la circulation rapide de l’information est essentielle, notamment en temps de guerre, Louis XI a mis en place, au XVe siècle, un système de transport du courrier qui survivra jusqu’au début du XIXe siècle : la poste aux chevaux.